Un projet quotidien de performance de Nadia Vadori-Gauthier

Film

Une joie secrète

Film documentaire de Jérôme Cassou sur Une minute de danse par jour

Sortie en salles en France  : 11 septembre 2019

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Le film en VOD

Dossier du film

France : 70 minutes – 2019
Réalisation : Jérôme Cassou
Production : Le Prix de l’essence / Jeanne Alechinsky
Distribution : JHR Films

Avant-premières et festivals :
Théâtre National de Chaillot, Paris – 6 février 2019
FIFA Montréal 2019 – Sélection officielle – Festival International du Film sur l’Art.
Biennale de Venise 2019 – 24 juin 2019
Dancescreen 2019 + Tanzrauschen Festival de Wuppertal – En compétition officielle.

Ce film a reçu le soutien du Ministère de la Culture/Direction générale de la création artistique et Paris Réseau Danse.

Synopsis

En 2015, sous le choc de l’attentat de Charlie Hebdo, la chorégraphe Nadia Vadori-Gauthier décide de danser chaque jour une minute, de se filmer et de partager ses vidéos sur les réseaux sociaux.

Ses danses surfent sur l’actualité brûlante (attentats, grèves, manifestations, élections…) ou sur les micro-événements de notre quotidien. Ainsi, depuis presque 4 ans, le projet Une minute de danse par jour est un geste de résistance poétique qui distille sans relâche une douceur infi- nitésimale dans la dureté du monde, dans les contextes les plus variés et quelles que soient les circonstances.

Dans ce film documentaire envisagé comme un road movie chorégraphique et immersif, le réalisateur Jérôme Cassou suit la chorégraphe au fil des jours. Il la filme caméra à la main, recueille parfois des commentaires ou confidences. Les images sont prises dans le mouvement, au plus proche du réel. Elles accompagnent les danses au cœur de la ville et de l’actualité, entrant dans divers temps de vie, au sein de la foule qui se presse, dans une rue déserte, une gare ou dans un jardin… Les plans se composent au rythme de la voix off de l’artiste, témoignant de son processus. La danse se déroule dans divers endroits de Paris et de ses environs créant une « langue des corps » par laquelle les visages et

les regards se croisent, les atmosphères changent. Les images des danses sont entrecoupées de témoignages de la choré- graphe, d’artistes et de professionnels de la danse, évoquant les dimensions poétiques, éthiques, philosophiques et anthropolo- giques d’Une minute de danse par jour.

Le film donne à voir une part invisible du processus à l’œuvre. Il tisse des liens, par l’image, entre la nécessité de l’artiste, la réalisation effective de l’œuvre et les enjeux collectifs portés par cette artiste engagée au cœur du réel.

Réactions des spectateurs

 

Une Minute de danse par jour a reçu le soutien de